Comment organiser ses obsèques de son vivant ?

Comment organiser ses obsèques de son vivant ?

Comment préparer ses obsèques ? 

Un décès est un choc émotionnel pour la famille et les proches du défunt. D’aucuns souhaitent préparer leurs funérailles en anticipant leur organisation et leur coût : contrat d’assurance, capital décès, dernières volontés… On peut aujourd’hui préparer ses obsèques à l’avance, dans les moindres détails. 

Anticiper ses funérailles

Pourquoi penser à son décès ? 

Au-delà de préparer cérémonie et inhumation de son choix, anticiper ses obsèques épargne bien des tracas à votre famille. C’est aussi le moment d’exprimer ses dernières volontés, ses valeurs et ce que l’on souhaite laisser à son entourage : souvenirs, capital, mobilier et immobilier… Voilà l’occasion de faire le bilan de son parcours, de mettre de l’ordre dans ses affaires et de coucher sur le papier, chez un notaire (testament) ou sur un contrat d’obsèques (société de prévoyance décès, banque ou assurance) ce que l’on veut laisser derrière soi. 

Le contrat d’assurance obsèques

Réfléchir à ses dernières volontés, en informer ses proches, prévoir le déroulement de la cérémonie et décharger sa famille du coût et de l’organisation de ses funérailles dans la douleur et l’urgence sont écrits noir sur blanc dans un contrat d’assurance obsèques. Cet engagement bipartite entre l’intéressé et les pompes funèbres ou une société de prévoyance tranquillise autant le signataire que ses proches, les préservant de tout souci matériel et financier et anticipant tout conflit.  

Les démarches de vos proches au moment du décès

Au moment de la mort d’un proche, les formalités administratives s’enchaînent : un médecin a constaté la fin de vie et remet un certificat de décès à la famille du défunt, décès qui doit être déclaré en mairie, une société de pompes funèbres est ensuite choisie pour organiser les funérailles, un permis d’inhumer est délivré par la commune dans laquelle résidait le défunt sauf s’il possède une sépulture familiale dans un autre lieu. Après la cérémonie, les démarches continuent : banque, employeur ou caisse de retraite, logement et biens immobiliers, déclaration de succession chez le notaire de la famille…

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Personnaliser ses funérailles, c’est possible

Les dernières volontés enregistrées dans un contrat d’obsèques permettent à tout souscripteur de régler les détails de ses futures funérailles : choix du cercueil ou de l’urne funéraire, d’une inhumation au cimetière ou d’une crémation, d’une dispersion ou d’une pierre tombale avec ou sans médaillon funéraire, lectures de textes ou de prières, musique, choix d’une cérémonie religieuse ou laïque…

Les différents contrats décès 

L’assurance-vie

Financer ses propres frais d’obsèques se prépare dans le cadre d’un contrat en capital, contrat prévoyance ou contrat obsèques proprement dit : ils permettent de placer une somme d’argent dont la famille (ou les pompes funèbres directement) bénéficiera lors du décès. On parle également d’assurance obsèques ou contrat d’assurance-vie qui garantissent le versement de ce capital. L’assuré verse des cotisations jusqu’à son décès pour financer le contrat : ce capital est généralement plafonné pour ce qui est d’un contrat d’obsèques, mais on peut tout aussi bien souhaiter laisser plus que le nécessaire destiné aux frais d’enterrement : dans ce cas, la cotisation est augmentée et un capital nominatif (héritiers désignés) est établi entre la société de prévoyance, la banque ou l’assureur et l’assuré. 

La convention obsèques 

La convention obsèques est un contrat d’assurance, une épargne dont les fonds serviront à financer les funérailles : ils sont exonérés de droits de succession. 

Et, si vous rédigiez un testament ? 

Qui dit testament, dit testateur, bénéficiaire et biens cédés

Olographe, notarié ou mystique, le testament n’est pas un document obligatoire. Il prévoit la répartition de ses biens, tandis qu’il ne peut exprimer les dernières volontés lors d’une cérémonie funéraire. Le testament désigne les bénéficiaires d’un héritage : il est modifiable et révocable jusqu’au décès du testateur. Pour éviter tout risque de perte ou de dégradation, on peut aujourd’hui faire un testament olographe en ligne : il est enregistré dans le fichier central des dispositions des dernières volontés. 

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Transmettre son patrimoine

On ne peut pas déshériter ses enfants ou son conjoint survivant : ces héritiers sont dits réservataires, puisqu’une part du patrimoine du défunt leur est réservé de droit. Seule la quotité disponible (hors part destinée aux enfants et au conjoint survivant) peut être cédée à la personne choisie par le testateur. Celle-ci peut être étrangère à la famille ou en faire partie et être déjà désignée comme héritière. 

Exprimer ses dernières volontés

Les volontés essentielles

Les volontés essentielles concernent les souhaits d’un assuré autour d’une maladie grave ou d’un accident qui entraînent une incapacité à s’exprimer : limitation ou arrêt d’un traitement, dons d’organes, choix d’opérations chirurgicales. Les dernières volontés proprement dites sont généralement consignées dans un contrat d’obsèques et tiennent en des choix du lieu et du mode d’inhumation et de l’organisation de son enterrement. 

Le don d’organes ou du corps

Don de corps à la science

Par conviction ou engagement, certaines personnes décident de donner leur corps à la science. Il ne peut se décider que si la personne est majeure. Ce don a un coût puisque le corps du défunt sera incinéré et ses cendres dispersées dans un endroit dédié aux donneurs. Certaines familles vivent mal ce choix : leur deuil est difficile. 

Le don d’organes

En cas d’accident ou de maladie entraînant la mort cérébrale d’une personne, le don d’organes est possible : il est toujours gratuit et anonyme. La famille ignorera toujours l’identité du greffé et le greffé ignorera toujours l’identité du donneur. La décision du don d’organes fait partie des volontés essentielles, tandis que la famille reste décisionnaire pour annuler le don. Autrement dit, en France, on est tous donneurs d’organes par défaut, mais soi-même (en informant ses proches) et notre famille peuvent s’y opposer. 

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Alexandre

Alexandre

Alexandre 37 ans fan de Netflix ! Je suis journaliste spécialisé dans les série tv et le cinéma.